Une petite histoire pour illustrer notre courte réflexion du jour…
Angela Pontual assistait à une pièce de théâtre à Broadway, et elle sortit prendre un verre à l’entracte. Le hall était bondé, les gens fumaient, bavardaient, buvaient.
Un pianiste jouait, mais personne ne prêtait attention à la musique. Angela commença à boire tout en observant le musicien. Il semblait s’ennuyer, jouer par obligation et attendre impatiemment la fin de l’entracte.
Au troisième whisky, un peu ivre, elle s’approcha du pianiste.
« Vous êtes un enquiquineur! vociféra-t-elle. Pourquoi ne jouez-vous pas tout simplement pour vous-même? »
Le pianiste la regarda, surpris. Et il se mit aussitôt à jouer les airs qu’il aimait. En quelques minutes, le silence se fit.
Quand le pianiste s’arrêta, tout le monde applaudit avec enthousiasme.
Paulo Coelho, Maktub.
Beaucoup de créatifs gaspillent bien souvent un temps et une énergie précieux à se préoccuper de ce que les autres vont penser d’eux, de ce qu’ils font, de ce qu’ils créent… quel gâchis !
J’aime à penser que la créativité est quelque chose que l’on pratique pour soi, pour son propre plaisir, et non pas pour les autres. En effet, à chaque fois qu’on essaye de plaire aux autres, dans quelque domaine que ce soit, on obtient toujours le résultat inverse. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas.
La question à un million est donc, pourquoi diable se préoccuper de ce que l’on va penser de votre travail ? Ne vaudrait-il pas mieux chercher ce que, VOUS, vous en pensez. Vous n’avez aucun moyen de savoir si votre travail sera apprécié ou pas. Tout ce que vous pouvez savoir c’est, est-ce que VOUS, vous aimez. La seule opinion qui compte au final est la vôtre.
Alors, arrêtez de vous suranalyser. La vie est courte. La vie est simple.
Faites ce que vous aimez, faites ce qui vous fait vibrer, ce qui vous excite…
Ceci, mes chers amis, est notre manifeste. Ceci, mes chers amis, est le secret de la créativité.
Dessinez l’art que vous voulez voir. Écrivez le livre que vous voulez lire. Jouez la musique que vous voulez entendre.
À présent c’est à vous de jouer. Ne gaspillez plus une seule seconde, la vie est trop courte. Sortez dès MAINTENANT et commencez à inventer, à concevoir, à créer, à faire ce que vous aimez…
Et les autres suivront.
Votre ami,
Quelle joie de me connecter au site et de voir qu’un nouvel article a été publié ! Je me suis empressée de le lire – sans pour autant me presser dans la lecture – et je ne suis pas déçue. Une fois de plus, je trouve dans cet article la force qu’il me manque chaque jour. Cette force de croire en moi et de faire les choses pour moi et non pour les autres.
Je dois avouer que ce que je viens de lire me concerne à moitié. Je me préoccupe souvent de ce que vont penser les autres, mais cela dépend des domaines. C’est le cas dans le domaine des études, du travail à proprement parler. J’ai tendance à faire les choses pour mes professeurs ou employeurs avant tout. En revanche, en ce qui concerne l’écriture (ma grande passion), ce n’est pas le cas. J’aime écrire pour moi, écrire tout ce qui me passe par la tête sans penser au fait que cela puisse avoir un impact sur les autres et susciter une critique de leur part. Je fais lire quelques-unes de mes histoires à des amies, une en particulier, et je ne redoute en aucun cas son jugement. Surtout, je n’écris pas pour elle, pas pour lui plaire. Je le fais avant tout pour moi, pour m’évader dans un monde où je me sens bien.
En lisant cet article, je me suis souvenue de cette citation de Cyril Connolly : « Mieux vaut écrire pour soi et ne pas avoir de public, plutôt qu’avoir un public et ne plus être soi-même ». Tout pour nous rappeler de toujours rester soi-même 🙂
Merci Tiffany, c’est toujours un plaisir de lire tes commentaires :p
je t’avouerais que tu as éveillé ma curiosité, j’espère qu’on aura un jour l’occasion de lire un de tes écrits, n’hésite pas a partager avec nous ta passion 😉